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Tips #2 🙌
Les bons réflexes pour un print responsable

olivier jolivet

Par Olivier Jolivet

En print comme en digital, il existe des méthodes pour limiter l’empreinte de notre production sur l’environnement. C’est ce qu’on appelle l’éco-conception : une logique de sobriété qui s’impose à chaque étape du projet, du sourcing des matières premières au recyclage du support. Chez Bee Happy, l’éco-design, c’est plus qu’une méthode, c’est une philosophie, présente à tous les niveaux de notre intervention. Alors quelle encre choisir ? Quel papier ? Quel format ? Dans cet article, on vous donne toutes les billes (ou presque) pour concevoir des imprimés plus responsables. Mais promis, on garde quelques conseils pour la suite. 

Pour l’éco-design de vos supports print, suivez le guide.

1. Moins d'encre

Même s’il en existe des végétales, l’encre est composée de matériaux non renouvelables, qui complexifient le recyclage du papier. Alors moins il y en a sur votre support, mieux c’est. Et cela passe d’abord par un design et une identité minimalistes : l’éco-branding. Utilisez une typographie “écologique”, plus fine et plus étroite (Garamond ou Ecofont). Limitez les applats de couleur et les défonces, qui consomment beaucoup d’encre. Privilégiez l’une des quatre couleurs de base de la quadrichromie et bannissez les pantones métallisées. Pour réduire encore plus le taux d’encrage de vos documents, consultez le guide l’éco-encrage réalisé par CITÉO.

2. Le bon papier

En éco-design, le choix des matières premières est primordial. Exigez l’utilisation de papier certifiés FSC, PEFC ou recyclés (chez Bee Happy, on ne vous proposera pas autre chose).

Pour les finitions, privilégiez un vernis protecteur acrylique et bannissez le pelliculage plastique, dont l’impact est considérable. Enfin, pensez à la fin de vie de votre support : n'hésitez pas à sensibiliser le lecteur en indiquant que le papier est recyclable et en apposant le logo triman et le cartouche info-tri. Ecolabel, Blue Angle, Nordic Swan, FSC… Si vous êtes un peu perdu dans la jungle des labels pour le papier, ce décryptage peut vous être utile.

3. Stop le gâchis

Pour optimiser les chutes de papier (“rognes”), le choix du format est primordial. Optez pour un format standard type A4 ou A5 ou demandez conseil à votre chef de fabrication : il évaluera la perte lors de l’étape “d’impose” (l’organisation des pages avant l’impression). Ajustez le grammage en choisissant l’option la plus juste : 70 g suffisent pour un courrier standard, 135 g pour un flyer. Autre piste : passer d’une marge de 2,5 à 1,5 cm peut réduire votre consommation de papier d’une page toutes les six pages. Dans tous les cas, ne commandez pas plus d’exemplaires que nécessaire ! Et si vous produisez plus de 5 tonnes d’imprimés par an, n’oubliez pas de faire votre déclaration auprès de l’éco-organisme.

4. Un imprimeur engagé

Réduction du taux de gâche, réemploi, recyclage, tri sélectif… Pour l’impression de vos supports print, choisissez un prestataire engagé dans une démarche RSE : 

  • doté d’un parc machine moderne, moins énergivore en eau et en électricité ;

  • qui répond à vos exigences quant au traitement des déchets, notamment les plus dangereux ;

  • qui emploie des personnes en réinsertion ou en situation de handicap.

Certains imprimeurs intègrent même l’impact environnemental de votre projet dans leur devis (grâce à Paper Metrics, un outil développé par CITÉO).

Et voilà, vous êtes briefé sur l’éco-conception de vos campagnes print.

Olivier Jolivet ,
Responsable de fabrication

Pour le digital, même combat ! Découvrez tous nos tips pour concevoir votre éco-site dans cet article.

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